lundi 7 mars 2011

A LIRE.: LES CAVALIERS DE KESSEL


Sans doute le plus beau roman de kessel, ecrit quelques années avant sa mort, comme un testament. C'est dans un mythe universel sur la folie et la beauté de l'homme que dans les plaines sauvages d'Afghanistan que nous conduit le conteur.

De Kaboul aux grandes steppes, le voyage à travers l'Afghanistan ancestral et majestueux est un véritable carnet de route enivrant et multicolore. Pourtant, au creux de ces étonnants paysages, se déroulent de sombres drames. Pour Ouroz, le splendide tchopendoz, le cavalier légendaire, ce sera l'apprentissage de la défaite, de la souffrance et de la haine. Fils du grand Toursène, c'est vers son père qu'Ouroz revient vaincu et honteux, mais plus fou, plus déterminé et plus orgueilleux encore. Mokkhi, le bon sais, fera quant à lui la rencontre de l'amour dans les bras de Zéré, mais avec elle, il connaîtra aussi l'avidité, la cupidité, le goût du meurtre, puis la déchéance et le mépris. Sur cette route interminable dont l'aridité assèche le coeur de ceux qui l'empruntent, ils affronteront le pire d'eux-mêmes et reviendront pervertis et perdus... pour quelle gloire ? Guardi Guedj, celui que l'on nomme "l'aïeul de tout le monde" détient une part de réponse : simplement parce que les hommes furent jetés sur la Terre pour accomplir leur destin. --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot

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