mercredi 1 octobre 2014

Fra Angelico, Botticelli...Chefs-d'oeuvres retrouvés - Dates : Du 8 Septembre 2014 au 4 Janvier 2015 - Château de Chantilly

« Première rétrospective que le musée Condé consacre à la pré-Renaissance et à la Renaissance italienne »

L'exposition "Fra Angelico, Botticelli. Chefs-d’oeuvre retrouvés" est la première rétrospective que le musée Condé consacre à la pré-Renaissance et à la Renaissance italienne, trente oeuvres majeures de ses collections - dont des peintures et dessins de Fra Angelico, Filippino Lippi, Botticelli, Léonard de Vinci – seront présentées dans la salle du Jeu de Paume, aux côtés de neuf peintures prêtées par des institutions internationales de premier plan. Rassemblant panneaux religieux et objets profanes, tels les cassoni, coffres de mariages d’apparat ornés de peintures décoratives, l'exposition a pour objectif de recréer les imposants ensembles d’origine, souvent démantelés au fil des siècles, en réunissant des pièces rares disséminées à travers le monde. Certaines des oeuvres exposées sont reconstituées pour la première fois depuis le XVème siècle : ainsi, la Thébaïde de Fra Angelico, est présentée à Chantilly grâce à des prêts des musées d’Anvers, de Cherbourg, de Philadelphie et d’une collection particulière. Deux cassoni de Filippino Lippi et Sandro Botticelli illustrant les scènes de l’Histoire d’Esther et dont les panneaux principaux seront exposés grâce à un prêt du musée du Louvre, sont également au coeur de l’exposition.

A lire : L'empathie au coeur du jeu social - Serge Tisseron - Ed. Albin Michel

'La capacité d'empathie est inhérente à l'espèce humaine. 
Elle implique de pouvoir se mettre à la place d'autrui et de ressentir ce qu'il éprouve, aussi bien pour s'attrister que pour se réjouir avec lui. 
Mais l'être humain est également doté d'une faculté tout aussi grande de mettre son empathie en sommeil. 
L' Histoire du XXè siècle, jalonnée de barbaries, en est la preuve. 
Aujourd' hui, d'autres menaces pèsent sur elle, comme la logique de guerre à laquelle conduit la concurrence économique ou les nouvelles technologies qui virtualisent nos interlocuteurs. Dans les deux cas, l'autre devient un étranger, ou pire, un ennemi. Pourtant, comment expliquer que nous puissions si facilement renoncer à l'empathie alors qu'elle est si profondément enracinée en nous ? D'où viennent les forces qui nous en éloignent ? Et comment la réveiller ?' Serge Tisseron