jeudi 23 août 2012
mercredi 22 août 2012
mercredi 15 août 2012
mercredi 1 août 2012
Trois histoires de ma vie ( extrait) -Steve Jobs
[...]
La première histoire parle de relier les points. [...] Vous ne pouvez pas relier les points en regardant vers l'avenir. Vous pouvez seulement les relier quand vous regardez en arrière. Donc vous devez croire que les points se relieront dans votre futur. Vous devez croire en quelque chose - vos tripes, la destinée, la vie, le karma, ce que vous voulez. Cette approche ne m'a jamais quittée, et cela a fait toute la différence dans ma vie.
Ma deuxième histoire parle d'amour et de perte. [...] Je suis pratiquement sûr que rien de tout cela ne serait arrivé si je n'avais pas été viré de chez Apple. C'était un médicament au goût horrible, mais je pense que le patient en avait besoin. Parfois la vie vous frappe dans la tête avec une brique. Ne perdez pas la foi. Je suis convaincu que la seule chose qui m'a poussée à avancer fut que j'aimais ce que je faisais. Vous devez trouver ce que vous aimez. Et cela est aussi vrai pour votre travail que pour vos amours. [...] Comme pour tout ce qui concerne le coeur, quand vous l'aurez trouvé, vous le saurez. Et, comme toutes les grandes histoires d'amour, ce sera simplement de mieux en mieux au cours des années. Donc continuez de chercher jusqu'à ce que vous trouviez. Ne baissez pas les bras.
Ma troisième histoire parle de la mort. [...] Me rappeler que je serai bientôt mort est l'outil le plus efficace que j'ai trouvé pour m'aider à faire les grands choix de ma vie. Parce que presque tout - les attentes, la fierté, la peur d'être embarrassé ou de l'échec - ces choses disparaissent devant la mort, laissant uniquement ce qui est vraiment important. Vous rappeler que vous allez mourir est la meilleure façon d'éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes vraiment nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre votre coeur. [...]
Steve Jobs, PDG de Apple Computer et de Pixar Animation Studios, 12 juin 2005, Traduction Fab Perrin
Joseph Droz - Se libérer du poids de l'opinion.
En suivant la route où se presse
et s'agite la foule, on s'éloigne du bonheur, puisque la plupart
des hommes se plaignent de leur sort. Si l'on choisit un sentier différent,
on ne peut se dérober aux traits de la censure, puisque la multitude
suppose qu'on s'égare. C'est donc une insigne folie que d'espérer
à la fois le bonheur et l'approbation des hommes. [...]
Une vérité qu'il faudrait présenter
sous mille formes à la jeunesse, c'est que le bonheur exige du courage.
Tel homme a des qualités estimables, une famille intéressante,
des amis éprouvés, une fortune égale à ses
besoins ; son sort vous paraît doux : que le public en juge différemment
! Cet homme, dit le public, a de l'intelligence ; pourquoi n'a-t-il pas
augmenté sa fortune ? Il pouvait se distinguer, pourquoi n'a-t-il
pas sollicité telle place? Il se pique d'une originalité
ridicule, ou plutôt nous le jugions trop favorablement ; et puisqu'il
est sans crédit, c'est qu'il ne peut en obtenir.
Si cet homme n'a
pas de courage, plaignez-le ; ils finiront par le rendre honteux de son
bonheur. [...]
Bizarre contradiction ! On juge ses idées
avec complaisance, on prononce sur celles des autres avec sévérité
; et chaque jour on sacrifie des principes qu'on estime à la peur
d'être blâmé par des gens qu'on méprise.
A l'instant où j'échappe au joug
de l'opinion, quel horizon vaste et serein se développe à
mes yeux ! Les plaisirs de la vanité s'enfuient, j'acquiers ceux
du repos et de l'indépendance. De combien d'heures je vois s'accroître
mes journées ! Je n'en sacrifierai plus au désir inquiet
de conserver un protecteur, d'éclipser des rivaux ; je n'en donnerai
plus à la triste étiquette ; c'est pour moi désormais
que je prolongerai d'agréables veilles. Les caprices des hommes
ont perdu sur moi leur empire. Pauvre, j'ignorerai les douleurs qu'excitent
la raillerie déchirante et l'accablant mépris ; riche, d'oisifs
importuns n'ordonneront point mes dépenses, et l'heureux choix de
mes plaisirs multipliera mes richesses. [...]
J'entends des hypocrites m'accuser ; j'entends
des hommes faibles demander s'il n'est point dangereux de prêcher
ainsi le mépris de l'opinion. [...] Le méchant et le sage
brisent tous deux le joug de l'opinion : l'un pour faire plus mal, l'autre
pour faire mieux que le commun des hommes.
Qu'un être dépravé commette
moins de fautes en cédant aux caprices de l'opinion que s'il s'abandonnait
à ses propres erreurs, je le conçois. Il est des passions
cruelles et des vices honteux qu'elle réprouve, au milieu même
de ses égarements ; mais elle donne à la fausseté
le nom de politesse, à la lâcheté, le titre de prudence.
Craignez le ridicule est sa maxime favorite ; et, pour former des hommes,
il faudrait que, jusqu'au fond des coeurs, on imprimât cette autre
maxime : Ne crains que les remords !
Non, tu n'auras point à rougir de mes leçons,
toi qu'une âme simple et généreuse rend digne du bonheur
; mais suis avec courage la route que je trace. [...] Consulte les hommes
instruits par les leçons des sages et de l'expérience ; consulte
ceux auxquels tu voudrais ressembler : ils t'apprendront surtout à
descendre en toi-même. Interrogée de bonne foi, la conscience
nous éclaire. Dans le tumulte de nos vices, malgré nous elle
se fait entendre, et, si nos passions l'altèrent, après l'orage
elle fait reparaître encore la vérité : ainsi le fleuve,
troublé par la tempête, aussitôt qu'il se calme, réfléchit
de nouveau l'azur du ciel et la verdure de ses rives. [...]
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