samedi 13 août 2016

Alors ? Heureuse ?? !!!

Lors d’un séminaire consacré aux couples à l’Université de Fresno (Californie), un des conférenciers a demandé à une femme dans l’assistance : « Votre mari vous rend-il heureuse? Vous rend-il vraiment heureuse? »
À ce moment, le mari a relevé la tête, totalement sûr de lui. Il savait que son épouse répondrait par l’affirmative car elle ne s’était jamais plainte pendant leur mariage. Cependant, sa femme a répondu par un “non” tonitruant, un “non” bien catégorique ! « Non, mon mari ne me rend pas heureuse! » Son mari était complètement déconcerté, mais elle a continué :
« Mon mari ne m’a jamais rendue heureuse et il ne me rend pas heureuse ! Je suis heureuse. » 
« Le fait d’être heureuse ou pas ne dépend pas de lui, mais de moi. Mon bonheur ne dépend que d’une seule personne : moi. C’est moi qui décide que je serai heureuse dans chaque situation et à chaque moment de ma vie, car si mon bonheur dépendait de quelqu’un, de quelque chose ou d’une circonstance sur la face de la terre, j’aurais de graves problèmes.
Tout ce qui existe dans cette vie change en permanence : l’être humain, la richesse, mon corps, le climat, ma volonté, les plaisirs, les amis, ma santé physique et mentale. En fait, la liste est interminable. Je dois décider d’être heureuse indépendamment de tout le reste. Que ma maison soit vide ou pleine : je suis heureuse ! Que je sorte accompagnée ou seule : je suis heureuse ! Que je gagne un bon salaire ou non : je suis heureuse !
Je suis aujourd’hui mariée mais j’étais déjà heureuse célibataire. Je suis heureuse par moi-même. J’appelle des “expériences” les autres choses, personnes, moments, situations. Elles peuvent ou non m’apporter des moments de joie ou de tristesse. Quand une personne que j’aime meurt, je suis une personne heureuse qui vit un moment inévitable de tristesse.
J’apprends grâce aux expériences passagères et je vis celles qui sont éternelles comme aimer, pardonner, aider, comprendre, accepter, consoler.
Certaines personnes affirment : aujourd’hui je ne peux pas être heureux parce que je suis malade, parce que je n’ai pas d’argent, parce qu’il fait très chaud, parce qu’il fait très froid, parce que quelqu’un m’a insulté, parce qu’une personne ne m’aime plus, parce que je n’ai pas su me mettre en valeur, parce que mon mari n’est pas tel que je l’espérais, parce que mes enfants ne me rendent pas heureux, parce que mes amis ne me rendent pas heureux, parce que mon travail est inintéressant, et ainsi de suite.
J’aime la vie que je mène mais pas parce que ma vie est plus facile que celle des autres. C’est parce que j’ai décidé d’être heureuse et je suis responsable de mon bonheur. Quand j’enlève cette obligation à mon mari et à toute autre personne, je les libère du poids de me porter sur leurs épaules. Leur vie est beaucoup plus légère. Et c’est ainsi que j’ai réussi à avoir un mariage heureux tout au long de ces années. »
La morale de cette histoire ? vous l’avez devinée :
Ne laissez jamais entre les mains d’une autre personne une responsabilité aussi grande que d’assumer et de susciter votre bonheur. Soyez heureuse et heureux, même quand il fait chaud, même quand vous êtes malade, même quand vous n’avez pas d’argent, même quand une personne vous a blessé ou blessée, même quand on ne vous aime pas ou que l’on ne vous estime pas à votre juste valeur. Un conseil valable pour les femmes et les hommes de tout âge.

mercredi 18 mai 2016

JEAN QUI PLEURE ET QUI RIT - VOLTAIRE ( Dédicace à un ami à qui je veux du bien )



 

  1772  −

[Cette petite pièce fut adressée à l’abbé de Voisenon, qui la fit imprimer dans le Mercure en juillet 1772. C’est donc à tort que le Commentaire historique dit qu’elle fut composée à quatre-vingt-deux ans.] (G.A.)



Quelquefois le matin, quand j’ai mal digéré,
Mon esprit abattu, tristement éclairé,
Contemple avec effroi la funeste peinture
Des maux dont gémit la nature :
Aux erreurs, aux tourments, le genre humain livré ;
Les crimes, les fléaux de cette race impure,
Dont le diable s’est emparé.
Je dis au mont Etna : « Pourquoi tant de ravages,
Et ces sources de feu qui sortent de tes flancs ? »
Je redemande aux mers tous ces tristes rivages,
Disparus autrefois sous leurs flots écumants ;
Et je redis aux tyrans :
« Vous avez troublé le monde
Plus que les fureurs de l’onde,
Et les flammes des volcans. »
Enfin, lorsque j’envisage
Dans ce malheureux séjour
Quel est l’horrible partage
De tout ce qui voit le jour,
Et que la loi suprême, est qu’on souffre et qu’on meure :
Je pleure.



Mais lorsque sur le soir, avec des libertins,
Et plus d’une femme agréable,
Je mange mes perdreaux, et je bois les bons vins
Dont monsieur d’Aranda vient de garnir ma table ;
Quand, loin des fripons et des sots,
La gaîté, les chansons, les grâces, les bons mots,
Ornent les entremets d’un souper délectable ;
Quand, sans regretter mes beaux jours,
J’applaudis aux nouveaux amours
De Cléon et de sa maîtresse,
Et que la charmante amitié,
Seul nœud dont mon cœur est lié,
Me fait oublier ma vieillesse,
Cent plaisirs renaissants réchauffent mes esprits :
Je ris.



Je vois, quoique de loin, les partis, les cabales,
Qui soufflent dans Paris vainement agité
Des inimitiés infernales,
Et versent leur poison sur la société ;
L’infâme calomnie avec perversité
Répand ses ténébreux scandales ;
On me parle souvent du Nord ensanglanté,
D’un roi sage et clément chez lui persécuté,
Qui dans sa royale demeure
N’a pu trouver sa sûreté,
Que ses propres sujets poursuivent à toute heure :
Je pleure.



Mais si Monsieur Terray veut bien me rembourser ;
Si mes prés, mes jardins, mes forêts, s’embellissent ;
Si mes vassaux se réjouissent,
Et sous l’orme viennent danser ;
Si parfois pour me délasser,
Je relis l’Arioste, ou même la Pucelle,
Toujours catin, toujours fidèle,
Ou quelque autre impudent dont j’aime les écrits :
Je ris.



Il le faut avouer, telle est la vie humaine :
Chacun a son lutin qui toujours le promène
Des chagrins aux amusements.
De cinq sens tout au plus malgré moi je dépends :
L’homme est fait, je le sais, d’une pâte divine ;
Nous serons tous un jour des esprits glorieux ;
Mais dans ce monde-ci l’âme est un peu machine ;
La nature change à nos yeux ;
Et le plus triste Héraclite
Redevient un Démocrite
Lorsque ses affaires vont mieux.

vendredi 15 avril 2016

Walt Whiteman - Homage to Abraham Lincoln / assassiné le 14 Avril 1865

O Captain! My Captain!
O Captain! My Captain! our fearful trip is done;
The ship has weather'd every rack, the prize we sought is won;
The port is near, the bells I hear, the people all exulting,
While follow eyes the steady keel, the vessel grim and daring
But O heart! heart! heart!
O the bleeding drops of red,
Where on the deck my Captain lies,
Fallen cold and dead.

O Captain! My Captain! rise up and hear the bells;
Rise up — for you the flag is flung — for you the bugle trills;
For you bouquets and ribbon'd wreaths — for you the shores a-crowding;
For you they call, the swaying mass, their eager faces turning
Here Captain! dear father!
This arm beneath your head;
It is some dream that on the deck,
You've fallen cold and dead.

My Captain does not answer, his lips are pale and still;
My father does not feel my arm, he has no pulse nor will;
The ship is anchor'd safe and sound, its voyage closed and done;
From fearful trip the victor ship comes in with object won
Exult, O shores, and ring, O bells!
But I with mournful tread,
Walk the deck my Captain lies,
Fallen cold and dead.

mardi 22 mars 2016

LES CRISTALLERIES ROYALES DE CHAMPAGNE DE BAYEL VONT FERMER DEFINITIVEMENT

La « Cristallerie Royale de Champagne-BAYEL » est l’une des plus anciennes manufactures françaises de cristal soufflé bouche.
Cette cristallerie de réputation mondiale n’a jamais éteint ses fours depuis le XVIIème siècle.
elle  est l’héritière d’un savoir-faire parmi les plus riches et raffinés où la main de l’homme est souveraine.


Soufflage à la bouche, taille à la main, gravure au sable, satinage, dorure, dépôt de platine, émaillage… sont autant d’hommages aux métiers du feu qui ont fait la réputation de Bayel, et lui ont permis d’obtenir le label Entreprise du Patrimoine Vivant.


La Cristallerie Royale de Champagne s’impose donc comme l’une des plus prestigieuses cristallerie d’Europe, en plus d’être l’une des plus anciennes.

début Mars 2016, je découvre que celle-ci va fermer définitivement ses portes ! 

Comment peut on laisser aller a la volo une des plus anciennes manufactures françaises de cristal soufflé bouche ?

C'est tout le patrimoine Français qui s'écroule, cette cristallerie est mondialement connue, avec un savoir faire absolument unique au monde ! 

Nous n'avons plus aucun respect pour notre savoir faire et notre patrimoine qui font la richesse de notre pays.Autant de métiers qui vont définitivement disparaitre avec ....

Typiquement le genre d'endroit ou un partenariat Public/ privé aurait été intelligent ! 
( Préservation du patrimoine industriel et culturel / tourisme pour la région / preservation du savoir faire local / préservation des emplois ....etc ....etc.... ) 

La flamme allumée depuis plus de 300 ans va d'éteindre définitivement ....