mercredi 28 août 2013
mardi 27 août 2013
lundi 26 août 2013
vendredi 16 août 2013
J'aurais voulu..
J'ai
écrit beaucoup de cartes postales cet après-midi. En écrivant, je
ressentais un amour profond pour tous les amis à qui j'écrivais. J'avais
le cœur rempli de gratitude et d'affection, et j'aurais voulu pouvoir
prendre chacun de mes amis dans mes bras et leur laisser savoir tout ce
qu'ils signifient pour moi et combien ils me manquent. On dirait que
parfois la distance crée la proximité, l'absence crée la présence, la
solitude crée la communauté ! Je sentais tout mon être, corps,
intelligence et esprit, aspiré à donner et à recevoir l'amour sans
condition, sans crainte, sans réserve.
Pourquoi me faudrait-il jamais penser ou dire quelque chose qui ne soit pas amour ? Pourquoi devrais-je abriter une rancune, ressentir haine ou jalousie, me montrer soupçonneux ? Pourquoi ne pas toujours donner et pardonner, encourager et élever, offrir remerciements et louange ? Pourquoi pas ?
Pourquoi me faudrait-il jamais penser ou dire quelque chose qui ne soit pas amour ? Pourquoi devrais-je abriter une rancune, ressentir haine ou jalousie, me montrer soupçonneux ? Pourquoi ne pas toujours donner et pardonner, encourager et élever, offrir remerciements et louange ? Pourquoi pas ?
Henri J. M. Nouwen, Journal de la dernière année, Editions Bellarmin 2004, p. 105-106
mardi 13 août 2013
Georges Séféris
La veille,, un peu après minuit,
" Je naquis, sur l'île appelée Patmos".
Alors que le jour se levait j'étais en haut de Chora.
La mer, immobile, tel du métal, reliait les îles alentours.
Pas même une feuille ne respirait, dans la lumière qui s'accentuait.
La paix était telle une coquille parfaitement intacte.
Je restai cloué sur place par cette sentence
puis je m'entendis murmurer : " Viens et regarde..."
Georges Séféris,
Transcription de l'Apocalypse de saint Jean. 1966
" Je naquis, sur l'île appelée Patmos".
Alors que le jour se levait j'étais en haut de Chora.
La mer, immobile, tel du métal, reliait les îles alentours.
Pas même une feuille ne respirait, dans la lumière qui s'accentuait.
La paix était telle une coquille parfaitement intacte.
Je restai cloué sur place par cette sentence
puis je m'entendis murmurer : " Viens et regarde..."
Georges Séféris,
Transcription de l'Apocalypse de saint Jean. 1966
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