vendredi 20 avril 2012

PRENDRE LE TEMPS DE DIRE

Un jour, un enseignant demanda à ses étudiants d'écrire les noms des autres étudiants dans la classe sur deux feuilles de papier et de laisser un espace entre chaque nom. Puis, il leur dit de penser à la chose la plus agréable qu'ils pourraient dire de chacun de leurs camarades et de le noter.

Cela a pris le reste du cours pour finir cette tâche, et chaque étudiant quitta la salle en remettant ses feuilles à l'enseignant.

Ce samedi-là, l'enseignant nota le nom de chaque étudiant sur une feuille individuelle pour chacun, et inscrivit ce que tout le monde avait dit de chacun.

Le lundi, il a donné à chaque étudiant sa liste respective.


Avant longtemps, la classe entière souriait. « Vraiment? » qu'il entendit chuchoté. « Je ne savais pas que j'avais autant d'importance pour qui que ce soit! » et, « Je ne savais pas que les autres m'aimaient autant.» fut la plupart des commentaires.

Personne n'a plus jamais parlé de ces papiers dans la classe à nouveau. Il n'a jamais su s'ils en avaient discutés après la classe ou avec leurs parents, mais peu importe. L'exercice était arrivé à son but. Les étudiants étaient contents l'un de l'autre.

Ce groupe d'étudiants termina finalement l'année.

Quelques années plus tard, un des étudiants fut tué au Viêt-nam et l'enseignant assista aux funérailles de cet étudiant spécial. Il n'avait jamais vu un homme dans un cercueil militaire avant. Il avait l'air si élégant, si mature.

L'église fut remplie par ses amis. Un à un, ceux qui l'avaient aimé sont allés pour une dernière fois voir le cercueil. L'enseignant fut le dernier à y aller.

Comme il se tenait là, un des soldats qui était porteur du cercueil, est venu vers lui. Il lui demanda : « Étiez-vous l'enseignant de math de Marc? »

Il hocha la tête en signe de « oui. »

Alors il lui dit: « Marc m'a beaucoup parlé de vous. »

Après les funérailles, la plupart des anciens camarades de classe de Marc sont allés déjeuner ensemble. Les parents de Marc étaient là , attendant de parler avec son enseignant de toute évidence. « Nous voulons vous montrer quelque chose, » dit son père en sortant un portefeuille de sa poche. « Ils ont trouvé ça sur Marc quand il a été tué. Nous avons pensé que vous pourriez le reconnaître ». En ouvrant le portefeuille, il a soigneusement enlevé deux morceaux de papier qui avaient évidemment été collés, pliés et repliés plusieurs fois.

L'enseignant a su sans même regarder que les papiers étaient ceux où il avait énuméré toutes les bonnes choses que chacun des camarades de Marc avait dit de lui.

« Merci beaucoup pour avoir fait cela, » dit la mère de Marc.« Comme vous pouvez le voir, Marc l'a gardé précieusement. »

Tous les anciens camarades de classe de Marc ont commencé à se rassembler autour de l'enseignant.

Charlie (l'enseignant) sourit d'une façon plutôt gênée et dit, « J'ai toujours ma liste dans le tiroir du haut de mon bureau à la maison. »

La femme de Chuck (un ancien étudiant) dit : « Chuck m'a demandé de mettre le sien dans notre album de mariage.

« J'ai le mien aussi, » dit Marilyne. « Il est dans mon journal intime. »

Alors Vicky, une autre camarade de classe, prit son livre de poche, en sortit son fragile morceau de papier contenant la liste et le montra au groupe. Puis elle dit : « Je porte ceci avec moi tout le temps » et sans battre de l'oeil, elle poursuivit: « Je pense que nous avons tous gardé notre liste. »

C'est à ce moment que l'enseignant s'est finalement assis et s'est mis à pleurer. Il a pleuré pour Marc et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais.

La quantité de gens dans la société est si grande que nous oublions que cette vie se terminera un jour. Et nous ne savons pas quand le jour viendra. Alors, s'il vous plaît, dites aux gens que vous aimez et dont vous vous souciez, qu'ils sont spéciaux et importants. Dites-leur avant qu'il ne soit trop tard...

Souvenez-vous que vous récoltez ce que vous semez,

PUISSE CE JOUR ÊTRE AUSSI SPÉCIAL QUE VOUS L'ÊTES! ;)

mercredi 18 avril 2012

On ne badine pas avec l'amour

… mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.»
 
Alfred de Musset